Un dispositif de mesures " permanentes " fonctionnera de mars 2004 à mars 2005. Il comprend :

Un appareillage de mesure des échanges d'énergie entre la ville et l'atmosphère. Le coeur du dispositif est un mât de 30 mètres équipé de moyens de mesures météo et installé en centre-ville jusqu'en mars 2005. Des mesures des aérosols émis depuis les rues vers l'atmosphère seront aussi faites sur ce mât.

Un réseau d'enregistreurs de température et d'humidité réparti sur toute l'agglomération, et destiné à cartographier l'îlot urbain de chaleur. Des mesures d'aérosols sont effectuées en collaboration avec l'ORAMIP et le laboratoire d'Aérologie du CNRS-UPS.

Des mesures de vent en altitude par radar, en ville et en zone péri-urbaine.

Un site de mesures d'aérosols en centre-ville, proche du mât, pour étudier leurs composition chimique et propriétés physiques (taille, nombre, influence sur la lumière).

Plusieurs stations rurales, fortement instrumentées, et installées à une trentaine de kilomètres de la ville, serviront de référence pour mettre en évidence la spécificité urbaine.

Pour quelques situations météorologiques particulièrement intéressantes (de type anticyclonique) :

Des ballons-sonde météo-rologiques seront lâchés depuis la ville et la campagne pendant quelques journées dites d'observation intensive (une quinzaine de jours sur toute la durée de l'expérience). Au cours de ces journées, les lâchers auront lieu 5 fois par jour (1h00, 6h00, 10h00, 14h00, 19h00 heure locale).

Un avion du centre de recherches de Météo-France, basé à Francazal, survolera l'agglomération pour documenter en altitude les effets de la ville. Ces vols auront lieu les mêmes journées que les lâchers de ballons-sonde. L'avion volera entre 300 mètres et 3000 mètres.

Figure 4 : le dispositif de l'expérience scientifique CAPITOUL